Concours

Lundi 7 novembre 1 07 /11 /Nov 00:00

Je me réveille à l’instant…

Un rêve ? Une après midi ? Un instant ? Une éternité…

Je retire le bandeau qui est posé sur mes yeux. L’effluve des bougies éteintes envahit mon salon, le silence. Mon futur Maître s’en est allé comme il est venu, dans la plus grande discrétion !

Je me mets à mon clavier pour vous conter notre deuxième rencontre. Il était prévu que nous soyons trois. Mon amie n’a pas pu venir, hélas… ce qui n’a, en rien, limité la qualité de la journée. Je m’étais préparée selon le désir. Maquillée légèrement, vêtue d’une jupe courte, noire, et d’un petit haut moulant bordeaux. Je n’ai pas réitéré l’expérience des chaussures avec 15cm de hauteur, je n’en avais pas le cœur. Pour mille raisons. La première étant que mon cœur est encore près de celui qui me les avait offertes.Je me suis contenté d'une paire de bottes à talons, montante jusqu'au genou. Un régal avec cette jupe courte !

Mon futur Maître était arrivé à 11h47 très précisément. Une bouteille de Porto à la main. Il s’est installé dans le salon que j’avais décoré selon ses instructions. Fauteuils, chaises, bougies allumées… Il m’a prié de servir l’alcool puis le café, m’a détaillée, félicitée pour ma tenue et le respect de ses ordres.

Il m’a fait me lever et retirer mes collants. (Il est certain qu’il aurait préféré des bas) et remettre mes bottes ! Il m’a demandé si j’aimais être sa petite pute. J’aimais. L’excitation était omniprésente durant toute la séance. Il m’a bandé les yeux avec un petit foulard que j’avais préparé à cette attention, et m’a fait me pencher en avant pour m’administrer ma punition. (Souvenez-vous, je l’avais légèrement blessé durant notre première rencontre avec mes dents, tant ma bouche était avide de son sexe).

Après la première fessée, il m’a informé que la règle avait changé. Ca ne serait plus trois fessées auxquelles j’aurais droit après qu’il me semblerait que j’avais atteint mon seuil de tolérance à la douleur, mais cinq. Cinq fessées… j’avais déjà envie de dire stop. Je me suis pourtant laissé rougir les fesses encore un peu, car, si la fessée en elle-même n’est pas Le Plaisir, il est si bon de se sentir caressée, et d’attendre la suivante, les yeux bandés.

Au bout de quelques instants de ce traitement, il s’est assis sur le fauteuil, et m’a installé à ses pieds entre ses jambes pour lui raconter mon ressenti d’avoir les yeux bandés. Je crois que je n’ai pas su très bien l’exprimer sur le moment. C’est bien plus facile plus tard, et par écrit. De l’excitation certainement. Mais tous les autres sens sont en éveil, et c’est ceci qui est si stratégique. Comme si chaque pore de ma peau ressentait ce qui se passe dans la pièce, mon nez ne perd pas la moindre odeur. L’odeur de sa cigarette, l’odeur du porto, l’odeur de son sexe qui passe près de mon visage. Occupée à lui conter mon ressenti, il m’a ordonné de m’occuper de son sexe, juste en le sortant de sa braguette. Juste le toucher, le regarder (J’avais eu le droit de retirer le bandeau), le sentir, surtout ne pas le porter à ma bouche, c’était très difficile, j’en avais envie au plus haut point. Mais j’appréciais de ne pas en avoir le droit. Ca faisait monter en moi le désir. Ensuite il m’a accordé cinq minutes pour m’occuper de son sexe comme bon me semblerait. Cinq minutes,  pas une de plus. Je me suis appliquée à le sucer, le plus profondément possible. Il aimait.

Quand je pense que je ne supportais même pas l’idée de mettre un sexe entre mes lèvres il y a à peine trois ans… que je ne supportais pas l’idée de voir perler au bout d’un gland cette petite goutte du désir. Aujourd’hui je peux dire que je veux apprendre à offrir ce plaisir à un homme. Monsieur, soyez mon cobaye, pour votre plaisir et le mien. Enseignez moi, pour mon bonheur, et le bonheur de l’homme que j’aimerai un jour sans doute. Cet homme qui me demandera d’être son amie, sa femme, et sa maîtresse, tout ensemble. Je veux être la meilleure.

 

 

 

J’ai du ensuite remettre le bandeau, et Monsieur m’a accordé une « faveur ». J’avoue que c’était un instant très intense dans cette rencontre, il m’a prié de le déshabiller totalement. En commençant par ses chaussures, ses chaussettes. J’ai pu toucher sa peau très douce, et ses pieds... d’une finesse. C’est une partie du corps d’un homme qui n’avais guère d’importance à mes yeux auparavant, et que j’ai appris à apprécier, à sa juste valeur. Tel un torse, un visage, des fesses, ou un sexe.

Et en lui retirant ses chaussures, avec application, j’ai ri. Je me rendais compte que je faisais ceci au quotidien avec mes patients, et que je n’aurais jamais pensé que cela puisse faire l’objet d’un jeu sexuel. Il m’a demandé pourquoi je riais, je lui ai expliqué. Il a ri avec moi. C’est appréciable, de pouvoir exprimer mon ressenti dans un moment comme ça. Et je profite de ce journal pour remercier « Maître K » de m’accorder cela, de me considérer avant tout comme une femme, avec un passé, un présent, une autre vie. Une vie ou je domine, ou je me débat pour garder ma fierté, une vie ou je ne suis pas soumise, ou je ne suis pas SA SOUMISE.

Il m’a prié ensuite de lui retirer sa cravate, et de bien défaire le nœud. Une cravate se retire toujours totalement. (Je le savais Monsieur, et je suis ravie que vous ne fassiez pas partie de ces fainéants qui ne se donnent pas la peine de refaire leur nœud chaque matin, si vous me permettez de vous faire un compliment !)

Puis le pantalon. J’avais le droit de le toucher, de découvrir son corps, (certainement d’une grande beauté, je peux le deviner rien qu’au toucher) Juste de mes mains, sans le voir, toucher ses fesses, ses cuisses, sa peau. Cette peau d’une odeur incomparable. J’ai souvent pensé que les hommes qui ne se parfument pas sont négligés. Erreur de jugement.

J’ai eu ensuite le droit de déboutonner sa chemise. J’étais en transe contre ce torse, j’avais envie de titiller ses seins de le caresser partout, j’avais envie qu’il me prenne. Séance tenante. Juste du désir… Depuis combien de temps n’ai-je pas fait l’amour ? Plusieurs semaines… Il me rappelle qu’il est le Maître, et qu’il décidera. Je me rebelle…

-         Monsieur, puis-je quand même exprimer mon désir, même si c’est vous, qui en fin de compte, décidez de tout ?

-         Oui, tu peux…

 

 ./..

Par Ange - Publié dans : Récit érotique
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