Concours

Lundi 16 janvier 1 16 /01 /Jan 13:16

Un foulard noir ébène, voilà ce qui me passe entre les mains au moment ou je m’apprête à vous conter la suite de mon aventure. Son parfum m’enivre, et les souvenirs m’envahissent. Je reste impressionnée comme je peux  éprouver du plaisir rien qu’en y repensant. Rien que son parfum sur ce foulard m’entraine dans ce récit et provoque en moi cette douce torpeur.

 

J’avais passé l’après midi autant que possible dans ma peau de femme… pas dans ma peau de soumise. Courses, ménage… je m’empêchais à tout prix de penser à cette soirée, de peur d’y renoncer. La machine est lancée… j’en ai envie, je veux le vivre. J’ose pas, mais je veux… C’est en me maquillant et en m’habillant (j’avais déjà songé à cette tenue lorsque Maître K m’avait annoncé qu’il avait trouvé la femme qui conviendrait à cette soirée) que j’ai commencé de l’imaginer, à me demander quelle relation elle avait avec lui. A m’inquiéter de savoir si je lui plairais, ou pas.

Un peu nerveuse, j’essayais de trouver une contenance en lisant ma revue érotique favorite. Je n’ai pas trop lu… mes pensées étaient dans cette voiture qui les conduisait près de moi pour cette folle soirée.

Tout semblait parfait. J’allumais la dernière bougie lorsque la sonnette de l’entrée retentit. Maitre K, ponctuel, fidèle à son habitude, même un peu en avance, vêtu très classe rasé de près. Et accompagné de Satheen. Elle me détailla en une fraction de seconde sur le pas de la porte et se présenta. Une bise conviviale, un peu troublante, avant qu’elle ne s’éclipse à la salle de bain pour revêtir qqch de plus excitant pour la soirée. Elle était très bien maquillée et coiffée un peu comme ces femmes que l’on voit dans ces films qui relatent les années trente.  Elle ne fume pas, mais j’imaginais tout à fait ce petit accessoire qu’on appelle un filtre sur le bord de ses lèvres très bien dessinées.

Pendant que Mademoiselle se préparait, Maître K m’a regardée et félicité pour ce que je portais. Très différente tenue de notre invitée qui était en nuisette noire, porte-jarretelle et bas. Un long collier avec lequel elle jouait parfois. Moi je portais un bustier noir brodé d’une fleur dans des couleurs très vives, une jupe courte, fendue sur le coté de couleur sombre (bordeaux pour être précise). Une femme fatale et une Working girl pour la soirée. Personnellement je m’étais abstenue de porter des bijoux et des bas. C’est sans doute très beau, mais, je ne trouve pas ça très confortable. Je pense qu’un jour j’aimerai ça. Chaussures à talons (pas trop hauts ce soir là ! Ndlr : Souvenez vous de ma première rencontre avec Maître K…)

Lorsqu’elle nous a rejoints au salon, elle s’est assise, et mon Maître nous a invitées à nous présenter, chacune à notre tour. Parler de nos origines, de nos expériences, de nos attentes. A nous poser des questions. Je lui ai demandé si on pouvait se tutoyer, elle a acquiescé. Elle m’a parlé d’elle de son dernier voyage, de ses relations avec une femme qui a occupé un long moment de sa vie, et de son désir retrouvé pour les hommes, et de sa rencontre avec Maître K.

Elle parle de sexe avec une aisance déconcertante. I like… verry well…

Je lui ai demandé si c’était ce a quoi elle s’attendait, en désignant mon logis. Elle m’a clairement dit que non, mais qu’elle se sentait tout de même à l’aise. Evidemment, ce n’est pas très design chez moi. Mon appartement reflète davantage ma vie de mère, que ma vie de femme.

Enfin, voilà… soudain Monsieur K, a jugé que nous avions assez fait connaissance, et en bon Maitre de cérémonie, il a lancé les hostilités en invitant Satheen à venir me bander les yeux avec un foulard. De sorte que je ne voie rien. Il pourrait ainsi procéder à ma mise en condition. Comprenez par là, la série de fessée par laquelle débutent à présent chacune de nos rencontres. Il était ravi de voir que mon seuil de tolérance à la douleur avait encore augmenté. Effectivement j’aimais plus que d’habitude ce moment. Les lecteurs habituels de ce blog savent combien Maître K, sait m’offrir de la douceur après chaque fessée. Car, sans la douceur, la douleur n’est rien… Mais cette fois, c’est Satheen qui se chargeait de la douceur,  et ça prenait une dimension toute particulière. L’envie de continuer encore et encore…

 

Lorsque j’ai estimé que mes fesses devaient être assez rouges pour être belles à voir, (et combien je regrette que finalement nous ayons renoncé à prendre des photos… la prochaine fois peut être ?) J’ai articulé un timide stop. C’est alors que mon Maître m’a demandé de compter à haute voix chaque fessée, pour que notre amie commune entende bien.

1, 2, 3, 4…. Et  5 !

J’ai ensuite été conviée à m’assoir sur le fauteuil en simili cuir. Toujours les yeux bandés, j’appréciais terriblement la fraîcheur du tissu sur mes fesses. Je sentais mon ventre, et mes lèvres se contracter je devinais ce qui se passait dans la pièce. Il est passé derrière le fauteuil et m’a menotté les mains entre elles. Peut être pour m’empêcher de me caresser ? Toujours ce foulard sur mes yeux qui m’empêchait de voir ce qui se passait dans la pièce, mais c’était d’un érotisme fou. J’entendais des bruits de succions, et des respirations rapides… j’ai supposé sur le moment qu’il l’avait pénétrée, et j’ai adoré ne pas voir, juste supposer. Tantôt elle venait m’embrasser me caresser, tantôt il venait fourrer sa queue dans ma bouche jusqu’à la garde. J’essayais de la toucher de la caresser, j’ai fini par supplier qu’on vienne m’enlever ces menottes. La façon dont je l’ai demandé a du prendre une connotation drôle car personne n’a jugé utile d’accéder à ma demande. Tant pis, je me suis quand même caressée, et j’ai quand même joui en sentant couler le sperme chaud de mon Maître sur mon visage, joui de l’entendre crier sa jouissance, et joui de l’entendre, elle, jouir de cette vision. Objectivement, j’ai oublié tout dégoût, tellement je me sentais en transe guidée uniquement par mon plaisir, et mon désir. Je me suis même surprise à lécher la commissure de mes lèvres pour goûter.

 

Inutile de dire qu’un petit brin de toilette s’impose. En bonne Maîtresse de maison, je laisse la priorité à mon invitée, et me retrouve seule dans le salon en compagnie du Mâle. Il a l’air satisfait de cette première partie de soirée. C’est ensuite à mon tour d’aller me rafraîchir. Lorsque je reviens, ils sont entrain de parler tantôt en français tantôt en anglais. Je pense que c’est à ce moment là que Satheen m’a demandé si je comprenais l’anglais. Je la comprends un peu. On s’installe sur les fauteuils et on discute de nos désirs, et de nos capacités à les vivre. Et de l’incapacité des autres à dire si oui ou non ils désirent nous voir, nous revoir, souvenirs de plaisirs, souvenirs d’échecs, chacun à ses expériences. Finalement, il n’y a rien d’inhumain dans cette pièce. Je dis ça parce que relater une expérience pareille poussera certainement des personnes à dire que ce n’est pas convenable de vivre ce genre de choses… et pourtant, ce n’est que du plaisir, et c’est loin d’être abjecte. J’aime vivre ces instants, reste à savoir avec qui il est possible d’en parler, avec qui c’est impossible. Ou est la limite de la décence ? C’est évident on ne parle pas de ça à n’importe qui, mais pourquoi pas le vivre. Personnellement j’ai quelques confidents de  cette soirée, et je dois dire que j’adore vous la raconter sous le couvert de l’anonymat !

 

Ensuite notre homme de cérémonie a jugé opportun d’échanger les rôles. Il m’a prié d’aller bander les yeux de ma copine de jeux. Nous apprendrons plus tard que c’était la première fois pour elle qu’elle se laissait ainsi faire. Une révélation ; Elle a beaucoup aimé. Je lui ai également menotté les mains. Après en avoir reparlé, nous avons conclu qu’il est préférable de les avoir ligotées sur les barreaux d’un lit, pour ne pouvoir faire aucun mouvement. J’adhère. Je l’ai léchée un moment, elle gémissait, tout en me trouvant «un peu timide encore» puis je me suis installée sur son corps pour pouvoir mieux la caresser, et aussi avoir accès à la virilité de notre homme. Nous nous appliquions toutes les deux à le sucer et y prenait du plaisir. Le contact de sa chatte délicatement rasée sur ma chatte imberbe également, et cette situation m’a excitée complètement excitée. Je mouillais comme rarement. Ensuite, nous nous sommes caressés seuls,  chacun de notre côté en nous regardant les uns les  autres. (Sauf Satheen qui avait toujours les yeux clos) Elle a joui dans un râle… « Mmh,  Regardez-moi ! Regardez-moi… Ouii… » Elle était tout simplement magnifique !

Par Ange - Publié dans : Récit érotique
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